Toujours au mouillage au fond de la baie de l’orphelinat, figurez-vous les amis ! En est-on pour autant toujours au même point, le vieux et moi … ?

Alors de mon côté, je vais beaucoup mieux, j’espère que vous serez heureux de l’apprendre ! Je vous avais déjà dit que j’étais « remâté ». c’était vrai formellement mais l’opération avait surtout consisté à ce que j’aille embarquer le mât que Cap'tain Philip avait préparé sur cales dans un chantier un peu pourri à une dizaine de bornes d’ici ; le mât et tous les accessoires récupérés avec et dont il avait déjà adapté la plupart à mon plan de pont… Alors là je me garde bien de rentrer dans le détail, vu qu’une fidèle lectrice vient tout juste de rapporter au patron que j’étais trop « technique ». Bon, au-delà d’une fidèle lectrice c’est aussi une couturière serviable et appliquée qui a déjà officié à bord, donc loin de moi  l’idée de la froisser ou même d’envisager de la contredire frontalement. Bien sûr Cap’tain Philip peut, par mon intermédiaire, vous parler Jazz, festival de ci et ça, concerts, voire des virées avec ses potes zykos (comme dit un autre lecteur assidu), mais moi, Climax, je suis d’abord et avant tout un bateau…. Je risque pas de vous raconter mes virées à terre ou mon avis sur des trucs qui flottent pas, puisque, je vous le rappelle, je suis capelé sur un corps mort, d’excellente tenue au demeurant, au fin fond de la baie de l’orphelinat depuis… laissez-moi recomptez ça sur mon boulier… cinq mois déjà ! Pour sortir de là, il faut slalomer entre des centaines d’autres bateaux sur coffre, bouées et marques diverses. Certes, je sais faire, mais figurez-vous que vu l’état de salissure de mes coques, hélices et safrans au bout de cinq mois dans ce trou, je suis pas plus manœuvrant que ça… (bon , j’aurais pu dire juste « mes coques » pour pas « faire » trop technique, vous me direz ? Certes, sauf que ça n’aurait expliqué en rien aux collègues que j’ai aussi dans mes lecteurs en quoi ces coques sales me rendait moins manœuvrant…) c’est ça le hic ! t’en dit trop et te voilà « technique » , t’en dis pas assez et les autres bateaux qui lisent ton truc voient même pas de quoi tu parles… Enfin, on va faire au mieux…

De toute façon, ce gymkhana, j’ai eu à le faire que deux fois. La fois où je suis donc allé chercher mon nouveau mât à Numbo et une autre plus récemment dont je vous parle tout de suite.

Donc à Numbo, le but premier c’était de tout embarquer fissa dès que ce serait prêt avant qu’on commence à nous piquer des pièces sur ce chantier ouvert à tous vents… Et le mât pour l’embarquer fallait bien le mettre en place avec la grue du chantier avant de revenir au fond de notre trou. Mais tout n’était pas réglé pour autant…

Comme je vous le disais dans un précédent épisode (ép. 29), l’étai (le fameux câble mono toron de 12mm fruit d’une recherche de plusieurs mois) serait prêt le lendemain matin chez « BONIFACE » , serti à la longueur voulue… 15m64 d’axe à axe. Ça c’est pas « technique », c’est juste précis. Et si c’est si précis, c’est pour la bonne raison que cette fois pas de ridoir sur l’avant ! Le patron a décidé de supprimer cette fois un maximum de points faibles ; et celui-là en était un, mais c’est surtout à Frank que ça parlera, puisque le patron et lui avaient retendu ce ridoir de plusieurs tours, deux jours avant que Franck ne quitte mon bord à Portland.

Tout ça nous amène à ma deuxième sortie…. L’étai récupéré, il fallait monter l’enrouleur dessus. Et l’enrouleur, bien sûr, il était en pièces détachées dans une caisse embarquée à Numbo avec le reste. Sauf les paliers que Cap'tain Philip avait commandés à la Rochelle et étaient heureusement arrivés depuis longtemps. Pour ce faire il fallait retourner à quai, mais un quai propre et par trop haut, sur lequel on pourrait assembler « proprement » le « mécano » le long du bateau avant de le hisser en tête de mât. Du coup le patron est allé réserver une journée à quai chez les rupins à Port Nouville.

Pas n’importe quel jour… Un jour où, d’un côté, Manu serait libre le matin pour aider le vieux à accoster le bateau à Nouville et à aligner tout le « mécano » sur le quai », et où, de l’autre, Georges serait libre l’après-midi pour venir vérifier tout ça de son œil exercé, mettre l’enrouleur à poste et régler le mât pile poil…

Vous connaissez déjà Samuel et Martial, les skippers de mes voisins directs, deux petits sloops bleu-marines qui font, comme nous, le tour des océans dans le mauvais sens, et se font embaucher comme cuisiniers à l’occasion pour remplir la caisse ; mais pas encore Manu et Georges qui sont les patrons de deux autres de mes voisins de mouillage. L’un sur une grande goélette ventrue en béton. C’est Manu qui travaillait sur un autre mât à Numbo en même temps que Cap'tain’Philip travaillait sur le mien. Du coup, le patron profitait souvent de la guimbarde de l’autre pour aller à Numbo dès le petit matin. Ils rentraient même souvent ensemble en fin d’après-midi après un stop au « leader-price » où le whisky est, paraît-il, moins cher… (là, je blague !). Quant à Georges c’est un « caldoche chinois » (ça existe, donc) qui pilote une fusée mauve nommée "Seagull" qui est juste derrière moi et dont je vous colle le portrait, ci-dessous…

Certes Manu et Cap'tain’Philip maitrisent tous les deux le truc, mais sans toutefois être des spécialistes. Le spécialiste  incontesté des gréements de catamaran sur le « caillou », dont le patron suit scrupuleusement les conseils depuis début juillet pour l'ensemble de l'opération « remâtage cuirassé », c’est Georges !!! Ils ne pouvaient donc qu'espérer que Georges pourrait effectivement se libérer ce jour-là et ne tarderait pas trop, puisque tout était prêt pour que ledit Georges jette un œil sur l'histoire et donne, ou non, son feu vert … En attendant Manu qu’est cuisinier à l’origine, comme Samuel et Martial a fait valser les casseroles sur Venus et j’ai pour ma part, rappelé au patron qu’il me restait une boutanche de rosé corse en cale. Oui, parce que je veille au grain sur ce chapitre, figurez- vous ! Les marins, vous connaissez ? De réputation au moins, non ? Pour deux bateaux sur trois qui se foutent au sec, le type de quart avait un verre dans le nez – et quand je dis un…-

D’ailleurs pas besoin d’aller chercher si loin, relisez plutôt l’épisode 16 !!!.

Le café était encore en train de passer, quand ils sont arrivés. Georges et son "acolyte", Guillaume. Alors vous me direz : d’où est-ce qu’ils sortent ces deux zèbres-là…?

Alors vu de loin sur un quai, ce serait plutôt Laurel et Hardy, deux caldoches bon teint, Georges d'origine chinoise, 1,60m / 60kg, Guillaume 1,95m /100 et quelques kilos, d'origine bretonne, lui. Vu de plus près et sur un cata, c'est un des meilleurs équipage de régate de ce coin du pacifique, leur bateau est mouillé juste à côté de moi. C'est un grand catamaran mauve, approximativement de la même taille que moi, mais sans nacelle, quatre fois + léger et gréé d'un mât deux fois plus fin mais quasiment deux fois plus haut que le mien.

D'ailleurs ils ne le sortent que pour régater, soit une fois par semaine pour la régate organisée par le yacht club local. Evidemment ils arrivent à chaque 10mn avant le reste de la flotte et à force, ça ne les amuse plus autant... car si Guillaume a la trentaine, Georges a lui passé les 60 balais.... Du coup quand il y a un gros événement à Auckland qui est la Mecque de la régate dans le Pacifique ouest, ils complètent l'équipage et filent là-bas avec leur fusée mauve foutre la pâtée au kiwis ! même Corrina qui est à l'autre bout de l'Australie (Albany) les connait !!!

Bref, je reviens à mes moutons ... ils ont regardé l’histoire de près en discutant tous les deux les mains dans les poches, et un quart d'heure plus tard le verdict est tombé.... "ça allait le faire , mais ici, il fallait faire comme-ci, comme-ca ; là, il fallait rajouter ci et ça, etc... ils ont sorti leur outils pro et on a pu faire toutes les modifs préconisées avant le coucher du soleil...
Restait donc une bonne demi- heure pour monter l'enrouleur à poste… j'aurais déjà été bien content.... Mais figurez-vous qu'avec eux, ça n'a pris qu'un petit quart d'heure et qu'ils ont encore eu le temps de régler mon nouveau mât pile poil, ce qui est devenu une opération assez pointue, puisqu'en plus du gréement trois point original : auto-porté + haubans + étai, les deux compères m'avaient fait rajouter, au cours des semaines précédentes, des galhaubans , des bas-haubans, un bas étai et un bout dehors...

Vous pensez si on était jouasses le patron et moi !!! Tous ces mois à traîner sur les chantiers, dans les quincailleries, chez le fameux BONIFACE, dans les puces nautiques et même dans les puces tout court... pour réunir, modifier ou faire faire toutes les pièces du puzzle, les unes après les autres et le tout qui se concrétise en une petite heure au soleil couchant... Le pied !!!
Comme il faisait quasiment nuit quand on a fini et que Guillaume pouvait ramener Manu à l’Orphelinat, on a dormi à quai le patron et moi. Fallait juste qu’on décarre avant 07h du mat pour pas repayer une journée au quai des rupins...

Il était tellement regonflé mon pitaine qu’y m’a glissé : « puisque pour une fois on a l'eau gratis à dispo, je fous le réveil à 05h00 pour qu’on ait le temps de vidanger les 15 bidons de ta réserve de flotte, les rincer et les re-remplir .... comme ça, on sera paré pour repartir !

Voilà, cette escapade chez les rupins, ça date de vendredi dernier, et on est déjà de nouveau vendredi… autant dire que les choses ont eu le temps de continuer à embellir pour moi…. Cette fois, rassurez-vous, je résume !

Dés le samedi matin Yves, le voilier est venu prendre les mesures pour le nouveau génois, chose qu’il ne pouvait faire qu’une fois l’enrouleur installé et le mât réglé. Yves en a profité pour ramener le lazzy-bag acheté avec le mât mais qui avait besoin de quelques renforts. Du coup quand le patron a vu Nico, encore un voisin direct (je vous  colle un trombinoscope à la fin de l’épisode, c’est promis !) se pointer en kayak sans ses lardons, il en a profité pour lui demander un coup de main pour mettre en place la nouvelle bôme qui est plus longue que l’ancienne et pèse un âne mort. Nico ne vient sur son cata que le week-end avec ses deux gamins. Quand il n’a pas ses gamins, il vient quand même mais il s’emmerde ferme et souvent Cap’tain’Philip va boire un coup avec lui, histoire d’écouter ses malheurs de caldoche de base marié à une putain d’intello z’oreilles…

Lazzy bag renforcé

Du coup le dimanche, Cap’tain’Philip a pu mettre en place le lazzy bag bleu marine, pas très original, vous me direz, mais c’est de la récup. Les bandes de mon nouveau génois seront d’un beau bleu roi (plus de bordeaux porte-poisse ! On s’est mis d’accord là-dessus avec le vieux…). Dans l’après-midi, Aurélien, encore un autre copain du patron est venu faire un tour à bord. Lui, a un van de mécano marine à Nouville (chez les rupins qui payent bien, donc) et vient filer la main aux copains le week-end sur l’Orphelinat. Il habite pas loin sur un vieux Symphonie avec une Flora, une brune pur jus qui pourrait jouer dans n’importe quelle tragédie grecque sans le moindre maquillage. Bref, vous avez pigé qu’elle a transpercé la rétine du patron, Andromaque ! Ceci dit, comme il me l’a confié la dernière fois qu’il avait bu un verre de trop, le vieux, justement il commence à se persuader tout seul qu’il est trop vieux pour jouer à ça… c’est assez récent remarquez, mais c’est vrai que ça t’arrive d’un coup ce truc-là, j’ai soixante balais et j’en sais quelque chose… s’apercevoir un beau matin que le jeu en vaut plus la chandelle, se sentir tout soudain trop naze pour le madrigal, quoi ! C’est vrai qu’on n’a navigué qu’un an ensemble, le patron et moi, plus ces cinq mois à pourrir mes coques en tirant sur la boucle de ce foutu corps mort, mais on se connaît mieux que vous croyez… Par exemple, je suis certain  qu’il a jamais fait ça à un à un copain, le pitaine ! Sauf à Jean Marc, son ancien second, bien sûr ! mais c’était un prêté pour un rendu. A bord, d’ailleurs ces deux-là mettaient carrément les poules en commun pour pas qu’il y ait d’histoires entre eux… Bon , des jeunes diraient plus ça j’imagine, leur discours s’éloignent moins de la pensée officielle du parti ! Ce qui confirme justement ce que je suis en train de dire : trop vieux et même plus le courage ni l’envie de se coltiner avec la pensée prête à porter… Encore que ça les empêchent pas de penser ce qu’ils veulent, les jeunes, sous leur tignasse, enfin j’espère pour eux. C’est plus du tout la mode d’en faire état, c’est tout ! Y’a de nouveaux codes… Et puis faut le prendre du bon côté… dans ce domaine, les renoncements ne sont pas forcément définitifs, les exemples pullulent !!! Bon le prochain qui m’accuse d’être trop « technique », je lui balance son porc !

Donc Aurélien, le mécano chanceux, a trouvé le problème de mon moteur tribord en deux coups de cuillères à pot : Le câble du « + » au démarreur qui, même toujours d’un rouge rutilant à l’extérieur était complètement pourri de l’intérieur. Ça durait depuis Nosy Be , ce démarreur poussif à l’extrême, principalement en cas d’urgence évidemment !!! Avec Charles, le petit frère de Géraldine, le patron avait tout démonté, tout nettoyé, démarreur, mise à la masse, cosses, interrupteurs, relais….c’est bien le seul truc dont ils n’avaient pas douté, ce beau rouge vif et luisant à souhait….

Le lendemain, lundi le patron est allé acheter trois mètres de câble et des cosses neuves et le soir même mon moulin démarrait comme l’horloge parlante !

Le mardi , encouragé par ce franc succès, le patron est reparti en quête de deux silent-block de fixation pour l’autre moteur , qui a, lui, toujours démarré au quart de tour quand j’avais besoin de lui, mais que le patron était obligé de brider à mi-régime sous peine de le voir attraper brusquement la danse de Saint- Guy autour de 1800 tours/mn… ça s’était plus récent, ça datait en gros de l’arrivée en Australie. Le vieux est parti en bus comme d’hab, mais ce jour-là, il a plu comme vache qui pisse toute la journée et il est revenu en fin d’après-midi trempé jusqu’aux os… mais avec les deux silent-block dans son panier. C’est encore Aurélien qui lui avait dit où les trouver et surtout d’en prendre deux pour éviter toute mauvaise surprise par la suite. Aurélien qui reviendra donc demain, puisqu’on sera à nouveau samedi, pour aider le patron à mettre en place le fameux silent-block tout neuf... Imaginez un peu la situation de merde, si mon patron s’était mêlé d’aller faire ne serait-ce qu’un brin de gringue à Andromaque  !!! Je me serais caché où, moi ?

Bon mercredi , c’était férié. 11 novembre ! Figurez-vous que ça se fête ici aussi ! les kanaks ont été envoyés mouiser sévère dans les tranchées de la Somme tout comme leurs voisins australiens et néo-zélandais, en première ligne même, les nombreux monuments aux morts tout le long de la promenade qui borde la baie de l’orphelinat en atteste. Les caldoches à l’époque étaient encore bagnards, une façon comme une autre d’échapper à la boucherie. Bref, férié. Du coup, Vincent, l’artisan soudeur de Numbo qui m’a fait pas mal de trucs et est surchargé de boulot à son atelier la semaine, a profité de ce jour-là pour venir à bord agrandir deux trous destinés à recevoir les bas-haubans qu’il avait percé trop petits dans mes nouvelles cadènes et que le patron ne voulait plus démonter sous peine d’avoir à reprendre le réglage du mât.

En l’attendant Cap’tain Philip a installé sur l’arrière du mât, juste en dessous des deux winchs qu’il avait installés la semaine dernière, la platine confectionnée depuis par Vincent.

Jeudi, le vieux à restratifié la cloison de sécurité et la couchette de la pointe avant Bâbord qui faisaient de plus en plus vilainement la gueule depuis leur bain forcé prolongé au cours de la petite plaisanterie de l’épisode 23… Tant qu’il avait le nez et les pattes dans la résine, il a aussi refait le top-coat à l’emplacement du balcon de pied de mat  Bâbord, plié en huit lors du démâtage et qu’il n’a pas l’intention de me remettre (trop cher pour ce que ça sert, d’après lui ! )  Bien sûr, là je suis pas du tout d’accord ! Mais alors pas du tout !!! je vais ressembler à quoi avec un balcon d’un seul côté  du mât ? Vous pouvez me dire ? Non, dîtes moi ! Est-ce que vous avez seulement déjà vu ça ??? Bancal, je vois pas d’autre mot….  Il me manquera juste la béquille !

D’ailleurs, ça lui ressemble, tiens, au vieux ! Figurez-vous que depuis cet après-midi il a le bras en écharpe !

Ce matin encore il est allé chercher sa bouteille de plongée à la station de gonflage, le dernier truc qu’il pouvait faire avant de passer sur le billard en début d’après-midi. Il a quand même appelé un gars qui fait taxi pour pas trop cher pour le ramener avec la bouteille pleine jusqu’à l’annexe, vu que son bras gauche, il peut quasiment plus s’en servir, le vieux…. Même tenir sa fourchette, il y arrive plus vraiment ! Il sait faire pas mal de trucs de la main droite, mais la fourchette, non, pas mâche et c’est très emmerdant bien sûr, d’où le billard ! Bon le billard, j’exagère, c’est juste une « infiltration sous échographie ». Les toubibs qui me font l’honneur…  feront sûrement le joint, pour moi c’est du chinois ! N’empêche qu’au cabinet de radiologie, ils exigeaient qu’il y ait quelqu’un pour l’accompagner et surtout le  ramener chez moi après…

Et ce quelqu’un – je vous le donne en mille – c’était … Andromaque !

Un hasard d’après lui… Bon. Faut aussi savoir faire preuve d’un minimum d’indulgence, avec son bras dans l’sac, il est dangereux pour personne, le vieux et il est quand même pas assez fêlé pour pas s’en rendre compte… c’est aussi pour ça que je glisse pour le balcon, même avec son bras ballant, il m’a quand même déjà fait pas mal de boulot…

Voilà, c’est donc tout ça que je voulais vous « résumer » au départ !

Bon, en deux mots, cette fois :

· de mon côté, c’est chaque jour l’embellie

· Cap’tain Philip lui est au repos pour quelques jours, mais bon pied bon œil !

C’est dans le prochain épisode, que vous aurez les photos du gréement complet ! Là avec les bas-haubans qui sont fins prêts mais encore roulés dans le cockpit, je le sentais pas… Déjà qu’il me manque un balcon !

En attendant mon propre portrait, je vous glisse, comme promis plus haut, celui-des voisins.

trombinoscope : Georges / Manu / Martial / Sam / Nico