LES QUATRE GAGNANTS

Voilà ! C’est fait !!!

Le tirage a eu lieu hier, mercredi 7 avril en milieu de journée et à mi-chemin entre Tikehau et Rangiroa. Le grand saladier rouge (et propre), les petits papiers numérotés pliés en quatre et la main auguste autant qu’ impartiale du patron, les yeux hermétiquement fermés (wide shut comme disent nos ennemis british ). Je n’avais malheureusement personne de plus qualifié sous la main dans la cette situation cruelle qui est la nôtre, Tonton et moi.

Donc BOUM, BOUM, BOUM, une nouvelle fois, puisque les deux premiers gagnants sont déjà connus. Je vous les rappelle plus loin, puisque le suspens a cette fois assez duré…

Il s’agit des numéros « 9 » et  « 12 », autrement dit Samuel et Tony, tout deux « en escale » à NOUMEA. Comme quoi le hasard est toujours aussi espiègle ! N’allez toutefois pas chercher la petite bête, j’avais bien mis la barre où il fallait sous le « 9 » pour éviter toute confusion avec le « 6 ».

Le « 6 », c’était Philippe, un bistroquet de Sainte Marie, très sympa et beaucoup moins ombrageux que le Capitaine du même nom. Aucun doute qu’il gagnera une prochaine fois, tant il a le profil du gagnant ! presqu’autant que Samuel et Tony  que vous connaissez déjà, puisque vous êtes des lecteurs assidus de mes aventures rocambolesques. Ils apparaissent en effet tout deux dans les épisodes trente et quelques.

Samuel, l’aventurier tous terrains, parti en haute mer du milieu de l’océan indien (Saint Pierre e la Réunion) sans destination précise sur une coque de noix de sept mètres et retrouvé sans surprise en slip sur une plage déserte autant qu’éloignée d’un autre continent !

Tony, radiologue dilettante mais pianiste effréné, réfugié depuis quelques années, tout comme Samuel,  sur « le Rocher » - puisque c’est ainsi qu’on nomme cet ancien bagne,  resté depuis en perpétuelle révolte contre l’ordre colonial - pour exercer son art. Attention, je n’ai pas dit «amateur » , mais   bien « dilettante » et donc parfaitement estampillé et diplômé, mais simplement détaché du monde de « gros gagneurs » auquel sa formation première le destinait pourtant.

Leurs lots sont d’égale valeur et similaires à ceux des deux premiers gagnants, désignés eux, je vous le rappelle, par la célérité hors pair de leur réaction :

Un séjour illimité à mon bord / Tous frais et distractions en mer à la charge de la maison à l’exception des tickets d’aéroplane, trop fluctuants ces derniers temps.

Rappel des deux premiers gagnants pour que le tableau soit complet : JMB et Carole, tous deux voyageurs incorrigibles de leur côté.

Les quatre gagnants peuvent venir s’installer à bord quand bon leur semble y compris sur le champ puisque je dispose de quatre confortables « cabine invités ». Le patron  retrouvera le poste d’équipage où il a fait ses classes dans une des pointes avant. C’est bien le moins que puisse faire un hôte, puisque, je vous le rappelle c’est bien Tonton et moi qui sommes à parts égales à l’initiative de cette petite fiesta !

Concernant notre périple, on est en phase « pédale douce ». Vous vous rappelez ? En fait, on musarde aux abords de Tahiti où on compte bien embarquer patronne Géraldine sous peu. C’est aussi l’endroit idéal pour embarquer des invités ! Avis aux amateurs ! Je veux dire aux quatre gagnants. Dernière info : les vols pour Papeete reprennent, sans restriction cette fois, le premier Mai (de cette année 2021, s’entend).

Depuis hier après-midi on est donc à Rangiroa , une espèce de capitale des Tuamotu, en tous cas l’atoll le plus peuplé , 3500 âmes à la louche. On s’est trouvé un petit mouillage « confort » sur 10 mètres d’eau et pas trop loin du village d’Avatoru qui borde la passe du même nom et toutefois suffisamment à l’écart des courants impressionnants qui dévalent la passe au reflux. On va y buller une bonne semaine avant de « voir à voir » comme on fait depuis un petit moment déjà. Je vois pas vraiment pas pourquoi on se bilerait plus que ça, hein ?